Aline Commeau
Kinésiologie de Vie
Praticienne en kinésiologie
Mes différentes expériences de vie, qu’elles soient personnelles ou professionnelles m’ont permis de révéler ma grande sensibilité et mon sens du contact.
Pendant de nombreuses années, j’ai cherché une activité épanouissante qui aurait pu me permettre de prendre soin des personnes que je rencontre lorsqu’elles traversent une période de mal-être physique et/ou psycho-émotionnel, ceci dans le but de les aider à retrouver confiance et sérénité, comme une quête… en vain …
J’ai suivi une psychothérapie durant une quinzaine d’années, et ce fut une vraie chance pour moi de pouvoir prendre conscience de mon fonctionnement et de verbaliser certaines émotions qui me perturbaient. A la suite de gros bouleversements dans ma vie personnelle il y a une dizaine d’années, j’ai découvert la kinésiologie et suis donc allée consulter un praticien afin de poursuivre le cheminement intérieur que j’avais déjà commencé.
Grâce à cette pratique, j’ai enfin pu me libérer définitivement de certains blocages physiques et émotionnels qui m’empêchaient de prendre confiance en moi et d’avancer dans ma vie. A l’issue de cet accompagnement, j’ai ressenti un fort besoin de changer de voie et de me reconvertir professionnellement.
La kinésiologie prenait tout son sens pour moi, alignant qui j’étais devenue avec mes aspirations les plus profondes. Cette reconversion fut très enrichissante, et au fil des modules de formation, j’ai eu la sensation de découvrir de plus en plus mon corps, d’en prendre conscience, comme d’un ami dont je dois prendre soin, et surtout … j’ai appris à l’aimer !
J’ai aussi compris que chacun détenait en lui les clefs de sa santé, comme celles qui permettent à l’horloge de fonctionner à son rythme. La kinésiologie permet à chaque personne de trouver ses propres clefs car c’est un outil puissant à la portée de tous. Elle aide chacun à se reconnecter à lui-même et à comprendre qu’il est la personne la plus importante de sa Vie !
Chacun détient en lui les clefs de sa santé, comme celles qui permettent à l’horloge de fonctionner à son rythme.
Un petit caillou qui fait souffrir
de Myriam Brousse
"Votre corps a une mémoire "
«Les marcheurs comprendront d'emblée de quoi je parle : il n'est pas nécessaire d'avoir une jambe cassée, ou un pied en moins, pour ne plus pouvoir avancer. Ce qui empêche le plus souvent d'avancer, c'est ce petit caillou dans la chaussure que l'on sent à peine, et même pas du tout, au début de la randonnée, mais dont la présence lancinante finit par prendre des proportions insupportables.
La souffrance originelle inscrite dans la mémoire de notre corps n'est pas forcément une énorme souffrance, absolument insupportable. C'est même, la plupart du temps, une petite souffrance de rien du tout, à laquelle personne ne prête attention, mais qui reste là, endormie. Sans en avoir conscience, nous grandissons en organisant notre existence autour de ce petit caillou de mémoire.
Nous nous arrangeons pour ne pas le réveiller, sans toujours y parvenir. Au fil de la vie, un certain nombre d'autres événements, qui peuvent avoir l'air eux aussi assez insignifiants, font grossir le petit caillou de mémoire.
Il devient un pavé, un roc, un boulet, et un jour il nous empêche vraiment d'avancer... C'est souvent à ce moment-là de leur existence que les gens viennent me voir. Et mon premier travail, c'est de retrouver, au cœur du boulet, le petit caillou de mémoire sur lequel les schémas répétitifs, les comportements aberrants, les habitudes mortelles, les conditionnements absurdes, les symptômes et les avantages secondaires se sont agrégés au fil des années.
C'est une des grandes difficultés du travail sur soi que d'arriver à comprendre et à distinguer comment des comportements qui, à leur origine, étaient utiles et nous ont fait du bien sont devenus absurdes et néfastes. Et même quand on en a enfin conscience - ce qui prend parfois des années -, il est très difficile de ne pas continuer à fonctionner sur mon premier "pli".
Tous ces comportements qui tuent dans l'œuf l'élan de notre liberté sont inscrits dans notre corps, bien au-delà de notre volonté ou de toutes nos capacités d'analyse. Les repérer ne suffit pas à nous en libérer. Il faut aller chercher la marque originelle dont ils sont issus, et inverser le processus au cœur même de la matière, en travaillant directement sur et dans la matière...
C'est exactement ce que permet le travail sur la mémoire du corps... le travail de mémoire du corps n'est pas seulement une démarche individuelle, mais bel et bien une aventure collective et humaine, dans laquelle la transmission et l'échange jouent un rôle capital."